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Trois mois en Inde
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12 juin 2011

Brèves et anecdotes

Tout d’abord, je ne m’étais pas rendu compte combien c’était facile d’être avec un autre français en arrivant. Depuis deux semaines maintenant je suis seul dans l’appartement. Aller faire les courses, manger, les soirs et les week-ends sont bien plus difficiles à gérer. C’est pourquoi je n’ai rien écrit. La chaleur, la fatigue du boulot et les pensées personnelles se sont entremêlées. Ajoutez à cela une espèce d’étrange « jet lag » ou décalage horaire qui fait que je prend difficilement le rythme de vie en Inde. Pas d’inquiétude cependant, je vais toujours bien !

 

Je ne suis pas trop sortit ces dernières semaines. En revanche j’ai vécu plein de petites choses. La manière la plus simple de les raconter est sous forme d’anecdote, en vrac. Je vais tenter d’agir de manière thématique mais je ne vous assure rien.

 

Jean-Baptiste, c’est si difficile ? Oui !

Fait marquant numéro un, le prénom est vraiment déroutant pour les indiens. Cela dit les leurs le sont autant pour moi donc c’est de bonne guerre. Quand ils le voient écrit, ils m’appellent ensuite « Jean ». He ! Ne me coupez pas en deux s’il vous plait. Dites « Djey Bi »(JB) ce sera tout aussi bien. De l’importance de bien réviser sont alphabet anglais… « Jibi » ça donne GB sur une invitation. Et mince encore raté. A la pizzeria du coin ça donne JIBI sur le ticket de caisse. Bref, je ne parle même pas de la prononciation qui donne lieu à d’amusant « cours » au bureau.

 

Sur le toit, on the roof

En parlant du bureau, il est devenu quasi traditionnel de prendre une pause café entre 18h30 et 19h environ. C’est l’heure où le soleil se couche ici. Il fait donc plus frais, et on découvre un ciel parfois magnifique. Cet espace extérieur est bien agréable pour prendre une pause. Même si en pleine journée ça peut vite devenir insupportable.

 

Rickshaw

The véhicule à trois roues est la forme la plus répandue de « taxi » local. C’est également le pire cauchemar possible pour moi. Le temps d’en trouver un vide… encore faut-il qu’il comprenne où vous voulez allez et qu’il ne tente pas de vous plumer. Ma plus grande peur ? Une incompréhension qui me ferait me retrouver dans un lieu totalement inconnu et pas du tout celui que je voulais rejoindre. L’un deux a demandé 3 fois son chemin pour me déposer. Mais bon je suis arrivé entier et sans payer plus que nécessaire. Merci monsieur de l’auto driver (autre nom des rickshaws).

 

Je suis un voleur

J’ai mentionné le supermarché plus haut. Oui, on devrait plutôt dire l’équivalent d’une célèbre marque de meubles suédoises étendue à la nourriture et tout un bazar divers et varié. Oh quelle coïncidence… Cela s’appelle Big Bazar (prononcez Big Bazara si vous voulez être compris du rickshaw). Je fais mes courses tranquillement. Je paie… et au moment de sortir, les détecteurs sonnent. Tout ce que j’ai sur moi c’est mon sac à dos…. Littéralement vide ! Et bien pour un européen, voir 5 personnes fouiller votre sac en même temps… au départ ça énerve. Mais au bout de 30 secondes c’est un peu ridicule. Imaginez mon sourire en coin, légèrement sarcastique. Le vigile me demande si je l’ai amené avec moi de l’étranger. « Oui oui je suis venu de France avec. » De France ? Ok pas de problème passez monsieur. Je suis toujours perplexe devant ce dénouement.

 

L’incompréhension façon serveur, épisode 1

Alors je sais que je n’ai pas toujours un bon accent mais quand même. Commandez de bêtes « onion rings » (des cercles d’oignon en beignet)  ne devrait pas être si compliqué. Première demande avec autre chose, le serveur m’amène le reste mais pas de beignets. Au bout d’une demi-heure, je réclame mes beignets. Le serveur repart… et j’attends toujours. Au bout d’une heure, un autre serveur vient, je lui dis que j’attends mes beignets. « No order sir », comment ça la commande n’a pas été faite ? « dois-je passer commande monsieur ? » Bah écoutez oui j’ai un peu faim là… Résultat, une heure et quart, trois demandes plus tard, les ronds d’oignons sont assez mal passés.

 

L’incompréhension façon serveur, épisode 2

Un dimanche soir, même restaurant, même serveur, la première commande se passe bien. Puis, comme j’ai faim, je décide de commander quelque chose de plus solide, servi normalement à l’intérieur. Le serveur me dit quelque chose et je réponds « quoi ? ». Ce quoi qui me sert souvent à me donner le temps d’analyser ce que l’on vient de me dire. Je n’ai pas eu le temps. Le serveur a eu un rictus et est reparti avec la carte. Au bout d’une demi-heure, j’ai demandé l’addition et je suis rentré. Et oui, le dimanche il n’y a pas de service en salle, uniquement les snacks en terrasse. Seulement le serveur ne s’est pas donné la peine de m’expliquer. Je crois qu’il ne m’aime pas.

 

Le serveur prévenant, il en faut bien

Autre restaurant, végétarien, où je suis déjà allé plusieurs fois. Je m’assoie, le serveur me donne le menu. Puis je commande. « mineral water ? » Pardon ? Ah oui tiens pourquoi pas une bouteille d’eau c’est plus sur que l’eau du robinet. Merci monsieur le serveur qui commence à savoir ce que je prend ou ne prend pas.

 

Amitié à l’indienne

Non il ne s’agit pas d’un plat. Simplement d’une surprenante façon d’être en amis ici. Enfin pour moi je vous l’accorde. L’amitié ici est très physique. Surtout chez les hommes d’ailleurs. Il n’est pas rare de croiser des gens avec un bras sur l’épaule voir même marchant main dans la main. J’avoue que pour un occidental cela surprend car chez nous cela est connoté. Mais bon on s’y fait et c’est plutôt amusant de penser  quel point nous devenons « coincés » en vieillissant.

 

La nourriture, c’est bon mais c’est chaud

Eh oui, la nourriture indienne est très goûteuse. En revanche il est assez facile de tomber sur un plat trop épicé pour un européen non entraîné. Ma pire bêtise ? Ne pas vouloir gâcher un plat qui était très épicé. Mon pauvre ventre m’a fait sentir sa colère le lendemain. Encore heureux que cela n’ait pas duré.

 

Construction rime avec coq

Six heures du matin au plus tard, les ouvriers du bâtiment sont déjà à l’œuvre. Ça après tout c’est normal, il faut bien qu’ils gagnent leur vie. Ce que je n’avais pas prévu cependant c’est que trois jours de suite, ces messieurs transportent et jettent de lourds objets aux alentours de cette heure là. Se faire sucrer 2h de sommeil 3 matins de suite ça a tendance à mettre les nerfs en pelote. Mais bon ils travaillent dur et vivent même sur le chantier… De quel droit pourrais-je m’énerver réellement ?

 

Et voilà c’est tout ce que j’ai en tête pour le moment. Pour finir, voici quelques photos du ciel, principalement le soir, elles sont prises depuis le toit du bureau. Enjoy. (Cliquez sur la photo pour accéder aux photos)

 

Ciels - Skies
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